Parlons vices d’écuries! Quand ton cheval invente son propre anti-stress

Imagine passer 20h par jour enfermé dans ta chambre, sans Netflix, sans amis, avec seulement deux repas rapides par jour. Après 3h tu deviendrais fou… 

Pas surprenant que ton cheval cherche désespérément des moyens de s’occuper…

Si tu as déjà vu un cheval qui se prend pour un métronome vivant, qui gruge son box façon castor en manque, ou qui fait un concours de rots avec son voisin… tu t’es sûrement dit : « euh, pas normal ça. » Et tu as tout à fait raison.

Ces comportements ne sont pas des caprices ni de simple “mauvaises habitudes”… mais bien le signe que quelque chose cloche dans son quotidien.

C’est quoi, au juste ?
Les pros appellent ça des stéréotypies. Pour nous, le commun des mortels, ce sont des vices d’écuries. 

👉 Ce sont des comportements répétés, sans but réel, mais qui procurent une sorte de mini soulagement au cheval. En gros, c’est son plan B anti-stress (aka son « fidget spinner version équine » 🤭).

Les plus connus :

• Cribbing → alias le tic du rot 😮💨 
• Weaving → alias le métronome⏱️
• Box-walking → alias le hamster sur tapis roulant 🐹
• Gratter le sol → alias le faux chantier d’évasion 🕳️
• Manger le bois → alias le cheval-castor 🦫

Bref, des signaux à ne pas ignorer.

Pourquoi ça arrive ?
💡 Petit scoop scientifique : ça n’arrive pas par magie. Les recherches montrent que les chevaux enfermés longtemps au box, sans foin à volonté, et isolés des copains développent beaucoup plus de vices d’écurie (McGreevy et al., 1995). 

Les causes principales :

• Manque de liberté → peu ou pas de sorties au paddock ou au pré.
• Pas assez de foin → la bouche s’ennuie.
• Isolement social → cheval sans contacts réels avec les copains.
• Stress ou douleur cachée (hello les ulcères 👀).

En gros : quand les besoins naturels (bouger, brouter, voir les copains) ne sont pas comblés, le cheval invente son “plan d’occupation”. PSSS! C'est rarement le plus cute.🤣

Mon cheval a un vice et puis…?
Bonne nouvelle : tu n’as pas besoin de changer d’écurie ou de vivre dans la honte 🙃. Mauvaise nouvelle : ignorer le problème peut coûter cher.💸

Les impacts concrets :

• Le cribbing use les dents et augmente le risque de coliques. 
• Le weaving fatigue les tendons et articulations.
• Le cheval perd du poids, devient nerveux, et sa performance peut en prendre un coup.
• Et surtout… son bien-être est compromis.

👉Certains chercheurs disent même que ça agit comme une addiction : les endorphines libérées rendent le comportement… satisfaisant (Cooper & McGreevy, 2002).

On fait quoi pour aider ?
🌿 Plus de foin
Donner du fourrage à volonté occupe la bouche et l’esprit. (Et si tu veux éviter que le box ressemble à un festival du gaspillage… tu cliques sur le bouton en bas pour découvrir le Nag Bag 😏 ).

🐴Sorties, sorties, sorties ! 
Plus ton cheval bouge (pré, paddock, balade), plus il respire.

👯 Des amis
Pouvoir voir, toucher, sentir d’autres chevaux change tout. Tu vas économiser sur le psy (aka la communication animale).

 🎲 Enrichissement
Jouets, miroirs, filets slow-feed (coucou c’est encore moi le Nag Bag🙋 ).

🩺 Check santé
Toujours vérifier qu’il n’y a pas de cause médicale (ulcères, douleurs, dents).

 En résumé

👉Les vices d’écuries, ce n’est pas “le cheval qui fait des caprices”.

👉C’est son langage pour dire : “Hey, mon mode de vie me rend dingue !” 🤪

👉 Désespère pas : avec quelques ajustements simples (foin, sorties, copains, enrichissements), tu transformes un cheval blasé… en cheval apaisé.

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